lundi 15 juin 2015

Comment unifier le début du jeûne du ramadan et la fête de l’Aïd al-Fitr ?



Tous les ans, l’on constate une anarchie totale et systématique dans le commencement du jeûne du ramadan aussi bien que dans sa rupture. Il est donc impératif de savoir ce que dit la Loi islamique sur cette question et de rechercher la solution qui s’impose par rapport à ce problème qui divise les musulmans. Cette anarchie est évitable car les preuves textuelles de la charia définissent explicitement les modalités du début et de la fin du jeûne.

En effet, le Messager de Dieu (SA‘WS) dit : « Jeûnez et rompez le jeûne à la vision de la lune. Si les conditions atmosphériques sont défavorables, alors jeûnez trente jours. » (Rapporté par al-Boukhârî et Mouslim d’après ’Aboû-Hourayrah). Ce hadith explique clairement, y compris à ceux qui sont fascinés par les calculs astronomiques, que l’examen visuel de la nouvelle lune du ramadan doit avoir lieu le vingt-neuf du mois de cha‘bân et que, en cas d’impossibilité de vision de la lune, à cause du mauvais temps par exemple, le jeûne ne commence qu’au-delà du trentième jour du mois de cha‘bân. Un autre hadith confirme cette obligation : « Tandis que le Prophète (SA‘WS) se trouvait à Médine, un bédouin vint le trouver alors que lui et ses Compagnons n’observaient pas le jeûne ce jour-là. Le bédouin ayant affirmé avoir vu la lune au cours de son voyage vers Médine, le Messager de Dieu (SA‘WS) lui demanda : "Reconnais-tu qu’il n y a de divinité que Dieu et que je suis son Messager ?" Le bédouin répondit : "Oui, certes." Aussitôt, le Prophète (SA‘WS) déclara : "Dieu est le plus grand ! [Le témoignage] d’un seul musulman engage tous les autres". Alors il ordonna immédiatement aux musulmans de jeûner. » En effet, l’ensemble des fidèles, quel que soit le pays où ils se trouvent, vivent tous une partie commune de la nuit aussi courte soit elle. C’est pourquoi l’argument de ceux qui estiment que la distance entre les pays pose problème, prétextant qu’une vision locale n’est pas suffisante pour d’autres régions, est totalement infondé. C’est pour cela aussi que le Messager de Dieu (SA‘WS) souligne dans le second hadith que la vision d’un seul musulman s'impose à tous les autres. Ces preuves textuelles démontrent ainsi la voie à suivre pour débuter le jeûne. Pourtant certains préfèrent mettre de côté cette voie pour adopter les calculs astronomiques comme si les textes nous laissaient le choix d’opter pour un autre moyen. Pourquoi donc ce problème persiste-t-il d’année en année?

Ce désordre n’est que l’une des conséquences de l’absence de l’État islamique qui gère toutes les affaires de la ‘Oummah. Il faut savoir que la divergence sur le début du jeûne est un moyen, parmi d’autres, dont usent les différents gouvernants du monde islamique, valets de l’Occident, pour maintenir le statu quo, à savoir le maintien de la division de la ‘Oummah islamique sous forme d’États-nations. Ainsi ces gouvernants jouent-ils sans le moindre scrupule avec la Loi de Dieu ; car les décisions nationales propres à chaque État concernant la vision de la lune, visent, en vérité, à consacrer la division voulue et préservée par le colonialisme. Un autre phénomène surprenant existe, notamment en France où de nombreuses mosquées et groupes établissent le début du mois de Ramadan en fonction de la vision locale de la lune comme si la ‘Oummah islamique se limitait aux musulmans de France. Il est toujours surprenant d’observer ce raisonnement au nom de l'unité des musulmans de France en ignorant la véritable unité, celle de l'ensemble de la ‘Oummah islamique. Unité qui suppose de commencer le jeûne ou le rompre à la vision de la lune en quelque lieu que ce soit dans le monde islamique.

Cette divergence au sujet du jeûne, n’est qu’un problème parmi tant d’autres que seul le Khalifat est capable de résoudre. Penser atteindre l'unité sans cette autorité politique relève donc de l'utopie ou de l'ignorance. Car l’État islamique est la condition sine qua non pour l’application intégrale de l’islam à l’intérieur pour le bonheur des musulmans, la réunification de la nation islamique et la propagation du Message à l’extérieur pour le bien des autres peuples. En outre, le Khalifat est aussi un remède efficace contre la médiocrité intellectuelle, la misère morale et l’indigence matérielle qui gangrènent les musulmans d’aujourd’hui. Alors, que celui qui se soucie de la situation des musulmans agisse en conséquence. Cela suppose de s’impliquer politiquement afin de changer la situation déplorable dans laquelle se trouve la ’Oummah islamique. D’autant plus que le Prophète (SA‘WS)  nous annonce un avenir radieux dont l’accomplissement incombe à tout musulman sincère: « Vous connaîtrez l’avènement de la Mission prophétique le temps que Dieu voudra ; ensuite ce sera un Khalifat bien-guidé ; puis viendra un pouvoir rigide ; par la suite, ce sera une dictature ; enfin viendra un Khalifat qui suivra la voie tracée par la Mission prophétique. » (Rapporté par ’Ahmad, dans al-Mousnad, tome 4, page 273).

L'équipe de la Pensée islamique
08/06/2015
                   

jeudi 2 avril 2015

Le changement de la société

En réalité, la société est composée d’un ensemble d’êtres humains qui ont des relations mutuelles. Seulement, un ensemble de gens n’est pas une société, mais simplement un ensemble de gens. Ce qui forme les sociétés est ce qui permet de les distinguer les unes des autres sont les relations mutuelles. Car les êtres humains, peu importe la société dans laquelle ils sont, restent des êtres humains. Ce qui signifie que ce sont des personnalités de l’espèce humaine ou un ensemble qui ne se distingue pas des autres, sauf dans leurs relations.
De manière plus détaillée, la réalité de la société est la suivante : il s’agit d’un ensemble de gens (naas), d’idées (afkaar), d’émotions (machaa’ir) et de systèmes (anzima). Ces quatre composantes forment la société. Parce que les relations résultent de l’intérêt mutuel (maslaha). Quand un intérêt existe, une relation s’en suit. S’il n’y a pas d’intérêt, c’est le contraire. L’absence d’intérêt signifie donc qu’il n’y a pas de relation. L’intérêt est basé sur les idées à propos d’une question ou d’une affaire, peu importe si cette question ou cette affaire constitue un intérêt pour une personne ou non. Et quand les idées des gens correspondent à propos de ce qui est un intérêt, une relation entre eux a donc lieu. Quand les idées ne correspondent pas, ce ne sera pas le cas et il n’y aura donc pas de place pour une relation. Puisque ce qui est perçu comme un intérêt par l’un sera perçu comme nuisible par l’autre. C’est pourquoi dans ce dernier cas, une relation ne pourra pas s’établir entre ces deux personnes.
Ce qui met en place la relation, c’est donc la correspondance des idées des deux parties sur une affaire particulière qui comporte un intérêt mutuel. C’est la première condition à remplir pour une relation. Mais ce n’est pas la seule condition. Une deuxième condition est que les émotions que suscite cet intérêt soient en correspondance sur une affaire : leurs joies, leurs colères, leurs agréments, leurs rejets et toutes les autres manifestations de l’émotion. Et quand une relation se forme sans que les émotions soient en correspondance, la relation ne peut durer, quand bien même les idées seraient en correspondance. Ceci parce qu’une idée doit se manifester dans la réalité pour pouvoir être une idée. C’est-à-dire, que cette idée ne peut devenir un concept que lorsqu’elle est liée aux émotions.
La relation se compose donc des idées et des émotions unifiées. Cette relation peut uniquement se former, et porter ses fruits, quand il existe vraiment des systèmes qui ordonnent et maintient les relations entre les gens. Il n’est donc pas suffisant d’avoir des idées unifiées et des émotions unifiées pour avoir des relations tangibles qui portent leurs fruits. Il est également nécessaire d’avoir l’unité des systèmes qui ordonnent ces intérêts.
Le changement de la société n’est donc pas possible par le changement de ses individus, ni par le changement de ses institutions, ni par le changement de ses dirigeants ou ministres. Le changement de la société ne peut être établi qu’à travers le changement des relations dominantes dans la société, donc en changeant les idées, les émotions et les systèmes dans la société.
La seule manière de changer une société, c’est par le biais d’une structure (koutla) politique idéologique, c’est-à-dire un parti basé sur une idéologie ayant une idée globale et complète; un credo intellectuel politique avec des solutions détaillées pour les problèmes de l’être humain, la société et l’état. Cette idéologie indique également sur quoi les solutions s’appliquent dans la vie et comment conserver et protéger le credo, ainsi que la manière de répandre l’idéologie. Ce parti, après la préparation de ses membres avec ce qu’ils nécessitent de culture (saqafa) pour effectuer le changement, entreprend l’action pour propager ses idées alternatives, et former une opinion publique positive envers les idées du parti, sur base desquelles de nouvelles coutumes sont formées. Lorsque les gens accueillent et acceptent les idées du parti, et que l’idée devient leur idée, ces derniers transfèrent le leadership (qiyaada) au parti.
C’est pourquoi il est nécessaire qu’un groupe ou un parti islamique œuvre à ce que son idée, c’est-à-dire l’idéologie islamique, ait une place dans la société, afin que les gens l’accueillent, l’acceptent et qu’ils œuvrent pour qu’elle devienne l’unique idéologie organisatrice des relations.
La Pensée Islamique
1er avril 2015

lundi 23 mars 2015

Le changement de l’être humain



Allah (swt) a créé l’être humain et a placé en lui des instincts (gharaa’iz) et des besoins organiques (haadjaatal’oudwiyya) qu’il doit satisfaire. Les instincts et les besoins organiques poussent l’homme à s’incliner vers certaines choses, à entreprendre certains actes, ou justement délaisser certaines choses et certains actes.
L’être humain dispose de trois instincts :
- L’instinct de survie (ghareezat ul baqaa).
Il se manifeste dans la peur, un penchant pour la possession/propriété, l’amour pour son propre peuple, etc.
- L’instinct de la procréation/de survie de l’espèce (ghareezat un naw’).
Il se manifeste dans le désir du contact sexuel, la maternité et la paternité, l’impulsion de sauver quelqu’un en danger, etc.
- L’instinct religieux (ghareezat ut tadayyoun).
Il se manifeste dans la sanctification et le sentiment d’être limité, impuissant et dépendant.
Aux besoins organiques appartiennent toutes les choses nécessaires au corps humain pour remplir ses fonctions vitales et rester en vie, comme manger, boire, dormir, respirer, etc.
La conduite de l’être humain dans la vie est en fin de compte, l’ensemble des actes que l’homme réalise pour la satisfaction de ses instincts et ses besoins organiques. Ce comportement est lié aux concepts que l’homme porte sur la matière et la vie. Les concepts sur la matière, comme le concept que l’eau est potable, que la viande est comestible et qu’une pierre ne l’est pas, dirige l’être humain vers la matière nécessaire pour sa satisfaction. Les concepts sur la vie par contre, déterminent la manière avec laquelle l’être humain va satisfaire ses instincts et ses besoins. En d’autres termes, ils ordonnent pour lui le procédé correct de satisfaction déclarant ce qui est permis (djaa’iz) et illicite (mamnou’a), ce qui est autorisé (moubaah) et ce qui est interdit (mahzour).
Les concepts sur la matière sont des jugements et des convictions qui résultent de la conscience de l’être humain et qui se basent sur les caractères spécifiques de la matière, s’ils sont appropriés à satisfaire le besoin ou non. Par conséquent, nous pouvons dire que ces concepts sont uniformes (entre eux). En effet, le jugement vient des objets même et ceux-ci sont le sujet. L’attribut de la viande par exemple est qu’elle appartient aux objets qui rassasient. Ce sont des sujets qui sont perçus par l’être humain à l’avance. Il n’y a pas de divergence sur cette question.
Les concepts sur la vie cependant sont des jugements et des convictions, et ne résultent pas de la matière et ses attributs spécifiques. Ces concepts sont en relation avec la manière d’utiliser la matière. En d’autres termes, la question ici est de savoir si la matière est permise pour la satisfaction ou pas. Ces concepts sur la vie sont différents entre les gens, puisque les visions entre les gens diffèrent sur le sujet d’accomplir un acte ou ne pas l’accomplir.
Et puisque la conduite (soulouk) de l’être humain dans la vie est liée à ses concepts sur la vie, il est nécessaire de changer ses concepts avant de changer sa conduite.
Allah (swt) dit :
﴾ ﴿ إِنَّ اللَّـهَ لَا يُغَيِّرُ مَا بِقَوْمٍ حَتَّىٰ يُغَيِّرُوا مَا بِأَنفُسِهِمْ
En vérité, Allah ne modifie point l'état d'un peuple, tant que les [individus qui le composent] ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes.
(Sens traduit du Coran, 13/11)
Sur cette base, il est nécessaire d’œuvrer pour changer l’être humain et l’élever intellectuellement par le moyen du changement de ses concepts sur la vie. Parce que la conduite de l’être humain dans la vie est dirigée par ses concepts sur celle-ci. La seule manière de changer les concepts sur la vie chez l’être humain est de changer son fondement intellectuel, c.-à-d. son credo (aquida). Car son credo est le fondement essentiel pour ses idées et ses concepts sur la vie. C’est de là que s’écoulent les systèmes complets et sa vision. De là viennent également les critères et les principes (qawaa’id) par lesquels il discerne entre les choses matérielles et les questions sur la vie, et se fait des jugements sur base de son credo.
La Pensée Islamique
1er avril 2015

lundi 9 mars 2015

Les lois liberticides contre la femme musulmane ne choquent pas les associations feministes


Face à l'augmentation de la conversation à l'islam et devant ce climat islamophobe institutionnalisé, l'en entend de nouveau des appels pour l'interdiction du voile islamique à l'université française. Il est surprenant d'entendre cela durant la période de la journée mondiale de la femme qui est censée garantir les droits de la femme et lui permettre de vivre comme elle le souhaite . Les droits les plus élémentaires de la femme musulmanes sont confisqués au fur et à mesure que les années s'écoulent, et pourtant les associations féministes ont soit un silence complice, soit elles militent pour l'interdiction du voile. Où sont les prétendus défenseurs du droit de la femme face à la montée à l'interdiction du voile à l'université?  Comment osent elles affirmer militer pour la liberté de la femme tout en interdisant à la musulmane son droit de s'accrocher à sa religion et de s'habiller comme elle le souhaite. Il apparaît clairement que le féminisme et la journée de la femme ont pour finalité de mettre en avant uniquement les femmes qui vivent sous le mode de vie occidental. C'est uniquement les femmes qui abandonnent l'islam qui ont le droit d'être défendues.
L'offensive contre le voile n'est pas une nouveauté , celle ci sert de façade pour attaquer dans ses préceptes car ces derniers s'opposent au mode de vie occidental ou la femme est d'avantage un objet de jouissance qu'un honneur à préserver.  Nos sœurs musulmanes doivent rester accrocher aux préceptes de l'islam et ne pas se laisser influencer par les discours féministes qui excluent Dieu de la vie.
Que nos sœurs musulmanes sachent que la 'Oummah islamique est en plein éveil et qu'elle avance à grands pas vers la restauration de l'état du Khalifah sur la voie prophétique qui répondra à l'appel des opprimés.

"......, puis il y aura un Khalifah sur la voie prophétique. " (Hadith authentique rapporté par Ahmed).

L'équipe de la Pensée islamique.
8 mars 2015

dimanche 15 février 2015

L'hypocrisie politique diabolise les musulmans et ferme les yeux sur leurs assassins

L'assassinat barbare d'une famille musulmane aux États-Unis par un terroriste américain démontre l'hypocrisie des médias et de la classe politique à travers un silence éloquent vis à vis du massacre. Cette tuerie met en exergue l'hypocrisie des dirigeants de la planète qui se sont précipités à Paris pour marquer leur indignation à propos du massacre ayant visé Charlie Hebdo, mais qui sont sourds et muets lorsqu'une famille entière se fait massacrer aux États-Unis. La machine médiatique occidentale mène une campagne contre l'islam sous couvert de lutte contre le terrorisme avec un programme politiquement motivé : l’exagération des faits, une réponse disproportionnée, la fabrication de concepts islamophobes et l’insistance sur leur usage, etc.

Toutes ces actions visent en vérité à causer du tort à l’islam et aux musulmans par un agenda politique planifié, soutenu par les médias, les intellectuels et les hommes politiques. Les uns et les autres font d'un meurtre commis par un musulman une attaque terroriste internationale au nom d'une idéologie spécifique, tandis que le meurtre de musulmans est un acte non terroriste commis par une personne "psychologiquement atteinte" ! L'exemple de la couverture médiatique sur le meurtrier américain Craig Stephen Hicks et sur le Norvégien Andreas Breivik en est la preuve : malgré leur haine de l'islam revendiquée par les assassins, l'indignation était limitée, voire inexistante. Idem pour les dizaines d'agressions contre les musulmans en France après l'attaque contre Charlie Hedbo. Les musulmans seraient-ils considérés comme des citoyens de seconde zone du fait de leur attachement à un mode de vie spécifique ? Tout le laisse croire.

Cette énième attaque contre les musulmans doit amener ces derniers à multiplier les efforts pour mettre les agressions idéologiques et physiques contre la 'Oummah islamique. Mais cet objectif peut-il être atteint sans un un État islamique, qui tel un bouclier protègera les musulmans ?

L'équipe de la Pensée islamique
14/02/2015

dimanche 1 février 2015

La préservation de notre identité islamique

Les musulmans devraient constamment rester en alerte contre n’importe quel changement qui viserait un quelconque aspect de l'identité islamique. La personnalité islamique est unique comme l’est sa base, la doctrine islamique (al-aquida al-islamiyya). C'est la doctrine islamique qui détermine notre vision sur la vie, nos objectifs dans la vie et le chemin à suivre pour s'engager dans la vie. Ce serait une énorme perte pour l'humanité si nous acceptions d'abandonner certains aspects de cette identité. Les implications en seront de priver l'humanité d'un ensemble unique et correct de convictions qui forment la base des plus nobles interactions humaines.

vendredi 16 janvier 2015

Réaction sur l'attentat contre Charlie Hebdo

1. Il est inacceptable que les musulmans soient toujours mis en situation de culpabilité dès qu'un musulman est impliquée dans un acte pourtant condamné par l'islam comme le cas des attentats qui se sont récemment produits à Paris. Ceux qui essayent à tout prix de mettre les musulmans dans une situation de "vous êtes avec nous, ou contre nous", visent en réalité à cacher leur propre terrorisme, celui qui est beaucoup plus grand et systématique - le terrorisme d’État.
2. Tout ce discours du « nous sommes pour la liberté d’expression », dans ce contexte, signifie plutôt « nous sommes pour la liberté d’insulter ou d’offenser ». Ceci parce que le droit au débat civil sur les différentes idées et croyances n’est discutée par personne. Ce qui est discuté en réalité, est le droit aux insultes gratuites, qui sont faites pour ridiculiser et provoquer. Alors assez de se cacher derrière la bannière de la liberté d’expression. Les libéraux devraient clairement exprimer que ce qu’ils cherchent à atteindre, c’est la liberté d’insulter. Qu’ils aient le courage d’exprimer leur valeur ouvertement. 

vendredi 2 janvier 2015

Quelle devrait être notre première priorité ?

De nombreux musulmans s’investissent considérablement dans des actions islamiques mais perdent de vue certaines obligations bien plus importantes. Certaines personnes pensent par exemple que le jihad an-nafs passe avant l'action pour le rétablissement du Khalifat islamique. Par ailleurs, apprendre le credo islamique ('aquidah) et la jurisprudence (fiqh) ou encore construire des écoles islamiques sont certes des actions très importantes mais peuvent-elles pour autant être prioritaires par rapport à l’action politique nécessaire au rétablissement du Khalifat ?