samedi 24 mai 2014

En Égypte, les candidats à l'élection présidentielle se battent pour devenir le nouveau valet de l'occident

Dans quelques jours, se déroulera en Égypte la première élection présidentielle depuis le coup d’État de juillet 2013. Durant la campagne présidentielle, les candidats n'ont cessé de multiplier les promesses pour les États-Unis et l'occident pour acquérir la confiance de ces derniers afin d'accéder au pouvoir. Lorsque l'agence reuters demanda le 15/05 au général Abd el-Fateh al-Sissi quel message personnel il souhaiterait adresser au président Obama, le tyran d’Égypte déclara : « nous menons une guerre contre le terrorisme. Et l'armée égyptienne mène de grandes opérations au Sinaï, pour que la région ne devienne pas un bastion du terrorisme, qui fragiliserait l’Égypte et menacerait ses voisins. Et Nous avons besoin du soutien américain pour lutter contre le terrorisme. » L'autre candidat Hamdine Sabbahi déclara le 16/05 au journal « al-Charq al-Awsat » « lutter contre le terrorisme est une priorité pour l’Égypte. »
La lutte contre le terrorisme et le radicalisme est en réalité une lutte contre tout projet politique ayant comme objectif de rétablir l'islam entièrement, car le Khalifat islamique représente l'unique alternative à la tyrannie laïque.
Les candidats égyptiens usent de

mercredi 14 mai 2014

Le sultan de Brunei manipule les musulmans en tentant de laïciser l'islam

Le 1er Mai 2014, le sultan de Brunei Hassanal Bolkiah annonça que la la loi islamique (charia) entrera en vigueur. « Je place ma foi dans Allah le tout-puissant et lui rends grâce pour annoncer que demain, jeudi 1er mai 2014, sera réalisée la première étape de l’application de la charia », a déclaré le sultan Hassanal Bolkiah dans un décret royal. « Allah lui-même a dit que Sa loi est juste », a-t-il dit en plaidant que l’observance du code pénal islamique était un devoir pour tous les musulmans.

Les médias annoncèrent que la charia sera appliquée en trois phases : la première prévoit des amendes ou des peines de prison pour de petites offenses comme les comportements jugés indécents, l’absence à la prière du vendredi et les grossesses illégitimes. La deuxième comprend l'application de peines contre le voleurs comme l'amputation des membres. Et enfin, la troisième étape prévoit l'application de sanctions pénales contre les coupables d'adultère.


Cette annonce pose de nombreux problèmes aux yeux de l'islam.

vendredi 9 mai 2014

Est-il vrai « qu'en établissant l’État islamique en soi même, on l'instaure sur terre » ?

Cette expression que l'on entend couramment est en réalité fortement imprégnée de la vision capitaliste sur la société. Ceux qui affirment cela pensent en effet que la société n'est qu'un ensemble d'individu, et qu'en améliorant ceux-ci, on améliore par la même la société tout entière.
Le fait est que la formation de l'individu ne peut mener à celle de la société. Celle-ci est en réalité constituée d'individus, mais aussi de relations durables (idées, sentiments et système) qui, une fois améliorées, réformeront la société. Les individus ne représentent donc qu'une composante parmi d'autres au sein de cette dernière.

lundi 5 mai 2014

Pourquoi le voile islamique est-il attaqué ?

La grande majorité des femmes musulmanes porte le voile islamique de leur propre volonté en réponse à l’ordre de Dieu imposant cet habit.
« Dis aux croyantes […] de rabattre leurs voiles sur leur poitrine, et de ne laisser apparaître de leurs parures que ce qu'elles ne peuvent cacher. » ( Voir Coran 24.31). « Prophète ! dis à tes épouses, à tes filles, et aux croyantes de se couvrir amplement de leurs haïks (jilbâb). » (Voir Coran 33.59)
En plus la Sounna insiste sur cette tenue de la femme musulmane : « Lorsque la femme atteint l'âge de la puberté, il ne lui est plus permis de laisser paraître de son corps autre chose que ceci et cela (montrant le visage et les mains). » (Hadith rapporté par ’Aboû-Dâwoud.)
Si le voile islamique est autant attaqué contrairement à d’autres tenues vestimentaires, c’est parce que le voile n’est pas qu'un simple habit, mais un signe distinctif de la femme musulmane qui lui est prescrit par la Révélation.