lundi 23 mars 2015

Le changement de l’être humain



Allah (swt) a créé l’être humain et a placé en lui des instincts (gharaa’iz) et des besoins organiques (haadjaatal’oudwiyya) qu’il doit satisfaire. Les instincts et les besoins organiques poussent l’homme à s’incliner vers certaines choses, à entreprendre certains actes, ou justement délaisser certaines choses et certains actes.
L’être humain dispose de trois instincts :
- L’instinct de survie (ghareezat ul baqaa).
Il se manifeste dans la peur, un penchant pour la possession/propriété, l’amour pour son propre peuple, etc.
- L’instinct de la procréation/de survie de l’espèce (ghareezat un naw’).
Il se manifeste dans le désir du contact sexuel, la maternité et la paternité, l’impulsion de sauver quelqu’un en danger, etc.
- L’instinct religieux (ghareezat ut tadayyoun).
Il se manifeste dans la sanctification et le sentiment d’être limité, impuissant et dépendant.
Aux besoins organiques appartiennent toutes les choses nécessaires au corps humain pour remplir ses fonctions vitales et rester en vie, comme manger, boire, dormir, respirer, etc.
La conduite de l’être humain dans la vie est en fin de compte, l’ensemble des actes que l’homme réalise pour la satisfaction de ses instincts et ses besoins organiques. Ce comportement est lié aux concepts que l’homme porte sur la matière et la vie. Les concepts sur la matière, comme le concept que l’eau est potable, que la viande est comestible et qu’une pierre ne l’est pas, dirige l’être humain vers la matière nécessaire pour sa satisfaction. Les concepts sur la vie par contre, déterminent la manière avec laquelle l’être humain va satisfaire ses instincts et ses besoins. En d’autres termes, ils ordonnent pour lui le procédé correct de satisfaction déclarant ce qui est permis (djaa’iz) et illicite (mamnou’a), ce qui est autorisé (moubaah) et ce qui est interdit (mahzour).
Les concepts sur la matière sont des jugements et des convictions qui résultent de la conscience de l’être humain et qui se basent sur les caractères spécifiques de la matière, s’ils sont appropriés à satisfaire le besoin ou non. Par conséquent, nous pouvons dire que ces concepts sont uniformes (entre eux). En effet, le jugement vient des objets même et ceux-ci sont le sujet. L’attribut de la viande par exemple est qu’elle appartient aux objets qui rassasient. Ce sont des sujets qui sont perçus par l’être humain à l’avance. Il n’y a pas de divergence sur cette question.
Les concepts sur la vie cependant sont des jugements et des convictions, et ne résultent pas de la matière et ses attributs spécifiques. Ces concepts sont en relation avec la manière d’utiliser la matière. En d’autres termes, la question ici est de savoir si la matière est permise pour la satisfaction ou pas. Ces concepts sur la vie sont différents entre les gens, puisque les visions entre les gens diffèrent sur le sujet d’accomplir un acte ou ne pas l’accomplir.
Et puisque la conduite (soulouk) de l’être humain dans la vie est liée à ses concepts sur la vie, il est nécessaire de changer ses concepts avant de changer sa conduite.
Allah (swt) dit :
﴾ ﴿ إِنَّ اللَّـهَ لَا يُغَيِّرُ مَا بِقَوْمٍ حَتَّىٰ يُغَيِّرُوا مَا بِأَنفُسِهِمْ
En vérité, Allah ne modifie point l'état d'un peuple, tant que les [individus qui le composent] ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes.
(Sens traduit du Coran, 13/11)
Sur cette base, il est nécessaire d’œuvrer pour changer l’être humain et l’élever intellectuellement par le moyen du changement de ses concepts sur la vie. Parce que la conduite de l’être humain dans la vie est dirigée par ses concepts sur celle-ci. La seule manière de changer les concepts sur la vie chez l’être humain est de changer son fondement intellectuel, c.-à-d. son credo (aquida). Car son credo est le fondement essentiel pour ses idées et ses concepts sur la vie. C’est de là que s’écoulent les systèmes complets et sa vision. De là viennent également les critères et les principes (qawaa’id) par lesquels il discerne entre les choses matérielles et les questions sur la vie, et se fait des jugements sur base de son credo.
La Pensée Islamique
1er avril 2015

lundi 9 mars 2015

Les lois liberticides contre la femme musulmane ne choquent pas les associations feministes


Face à l'augmentation de la conversation à l'islam et devant ce climat islamophobe institutionnalisé, l'en entend de nouveau des appels pour l'interdiction du voile islamique à l'université française. Il est surprenant d'entendre cela durant la période de la journée mondiale de la femme qui est censée garantir les droits de la femme et lui permettre de vivre comme elle le souhaite . Les droits les plus élémentaires de la femme musulmanes sont confisqués au fur et à mesure que les années s'écoulent, et pourtant les associations féministes ont soit un silence complice, soit elles militent pour l'interdiction du voile. Où sont les prétendus défenseurs du droit de la femme face à la montée à l'interdiction du voile à l'université?  Comment osent elles affirmer militer pour la liberté de la femme tout en interdisant à la musulmane son droit de s'accrocher à sa religion et de s'habiller comme elle le souhaite. Il apparaît clairement que le féminisme et la journée de la femme ont pour finalité de mettre en avant uniquement les femmes qui vivent sous le mode de vie occidental. C'est uniquement les femmes qui abandonnent l'islam qui ont le droit d'être défendues.
L'offensive contre le voile n'est pas une nouveauté , celle ci sert de façade pour attaquer dans ses préceptes car ces derniers s'opposent au mode de vie occidental ou la femme est d'avantage un objet de jouissance qu'un honneur à préserver.  Nos sœurs musulmanes doivent rester accrocher aux préceptes de l'islam et ne pas se laisser influencer par les discours féministes qui excluent Dieu de la vie.
Que nos sœurs musulmanes sachent que la 'Oummah islamique est en plein éveil et qu'elle avance à grands pas vers la restauration de l'état du Khalifah sur la voie prophétique qui répondra à l'appel des opprimés.

"......, puis il y aura un Khalifah sur la voie prophétique. " (Hadith authentique rapporté par Ahmed).

L'équipe de la Pensée islamique.
8 mars 2015